Date de publication : juin 2010
 Editeur : Phébus
 Collection : Libretto
 ISBN : 978-2-7529-1466-9
 Nombre de pages : 207
 Dimensions : 12 x 18 cm
 Prix : 11 euros

Le récit, structuré en 8 chapitres, ne laisse rien de côté, depuis l’acquisition du navire, des choix relatifs aux poneys et d’un véhicule automobile, de l’installation sur la Terre du roi Edouard, aux conditions de vie et à l’organisation de l’expédition.

Le cœur du récit (3 chapitres) est bien entendu consacré à la tentative infructueuse d’atteindre le pôle Sud depuis les préparatifs, les difficultés rencontrées pour franchir la Grande barrière, la progression difficile, la faim et la maladie qui verront Shackleton contraint de renoncer à 170 milles du Pôle par 88°23’ de latitude sud. Shackleton en tire quelques conclusions relatives à l’amélioration du matériel…

Pour autant un chapitre est consacré à un récit très complet de la première ascension de l’Erebus par le professeur David, Mawson et MacKay effectuée en mars 1908. Les deux derniers chapitres sont consacrés à deux expéditions dites secondaires : la première constitue en une expédition menée en décembre. Armitage, Priestley et Broklhurst avaient pour objectif de reconnaître la paléontologie et la géologie des montagnes situées à l’ouest du sound Mc Murdo. Le récit détaille très précisément les dangers rencontrés par l’équipe suite à une rupture de la banquise et de la dérive du glaçon sur lequel était établi leur campement.

La seconde expédition , qui a par ailleurs fait l’objet d’une émission philatélique du territoire Antarctique Australien lors de son centenaire, est celle menée par le professeur David, Mawson et MacKay en janvier 1909 qui leur permit d’atteindre le Pôle Sud magnétique.

Le livre est abondamment illustré de photos de l’expédition dont plusieurs sont maintenant très connues, de cartes. La couverture est due à Marston membre de l’expédition. Un incontournable dans la bibliothèque de quiconque s’intéresse tant soit peu à l’histoire des expéditions polaires et plus particulièrement à Ernest Shackleton dont les voyages « sont autant de chroniques de l’impossible ».