L’exploration de la Sibérie

A. Garcia et Y. Gauthier
mercredi 20 août 2014
par  CEPP
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Date de publication : juin 2014
- Éditeur : Transboréal
- Collection : Voyage en poche
- ISBN : 978-2-36157-070-5
- Nombre de pages : 560
- Dimensions : 12 cm x 18 cm
- Prix : 14,90 euros

Quatrième de couverture

De Marco Polo à Roald Amundsen en passant par Christophe Colomb, Vasco de Gama ou Fernand de Magellan, les grandes révolutions cosmographiques du dernier millénaire ont fécondé les bibliothèques. D’entre tous ces rayons bien garnis, pourtant, il en est un qui paraît injustement clairsemé, à la lettre « S » : celui de la Sibérie. Les auteurs de L’Exploration de la Sibérie ont formé le dessein de réparer cette injustice.
Ainsi voit-on se lever, au soir du XVIe siècle, les Cosaques de la première heure à la conquête du Far East. D’un bond impétueux, ces conquistadors russes marchèrent de l’Oural au Pacifique « à la rencontre du soleil levant » dans une ruée fiévreuse vers l’« or doux » – la zibeline. Cent ans plus tard, annexant les terres, assujettissant les tribus indigènes, ils avaient déjà investi le bord extrême de l’Asie septentrionale, du « Grand Nez » (le cap Dejnev) à la « Deuxième Volga » (le fleuve Amour), sans oublier le Kamtchatka.

De cet immense continent, à l’aube du XVIIIe siècle, Pierre Ier fit un empire rien moins qu’eurasiatique. Son programme : concurrencer les Européens sur les mers du Sud en ouvrant une voie exclusive, sibérienne, vers l’Inde et la Chine, et « prendre Christophe Colomb par derrière » en jetant un pont russe vers l’Amérique, mission qu’il assigna à un vieux compagnon d’armes, le Danois Béring. Et surtout : explorer, explorer, explorer, avec toute la fibre encyclopédiste de son temps. Catherine la Grande, à la fin de ce siècle, étira l’aile sibérienne de l’aigle russe dans le même esprit civilisateur.

Napoléon détourna un temps l’Empire russe de son projet sibérien, mais la diversion ne dura pas. Partant, la voie était libre pour faire entrer le progrès en Sibérie avec son triple corollaire : l’industrie, la colonisation et bientôt le chemin de fer – le légendaire Transsibérien. Cela ne put se faire sans une légion d’explorateurs hors norme : bagnards décembristes, savants romantiques, exilés polonais, anarchistes, agents du tsar, militaires et autres intrépides Michel Strogoff. La Sibérie de nos livres d’enfants… En s’appuyant sur le goulag et le gigantisme industriel, l’État soviétique opéra au XXe siècle une exploitation intensive, grosse de dangers pour une Sibérie jalouse de sa virginité. Dès lors une pléiade d’aventuriers prêts à aller au bout d’eux-mêmes prirent la terre sibérienne pour un champ d’exploration de leurs propres limites comme en réponse à ces mots prémonitoires de V. Arséniev, l’auteur de Dersou Ouzala : « Que reste-t-il à l’homme quand il n’y a plus rien à découvrir, à explorer en pionnier ? Il lui reste l’exploit. »

Pour peindre cette histoire épique, les auteurs n’ont pas choisi le genre monographique mais le mode du récit dans les pas d’explorateurs tous différents, tous héroïques. Un récit qui s’abreuve aux premières sources : archives ou imprimés russes, souvent inédits.


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